jeudi 27 décembre 2018
jeudi 20 décembre 2018
Coûte que coûte
"Mariage"- Photo by Iso
Coûte que coûte
Je suis cet homme à pied
Qui découvre la route
Qui s'aventure sur les sentiers
Suant d'efforts et de doutes
Cet homme qui avance
Coûte que coûte
Je m' abandonne au passage
Livrant des poussières de moi
Je transforme les paysages
Qui me laissent à l'étroit
Je suis le grand marcheur
Que l'horizon écoute
Le voyageur, l'éclaireur
Du fond de la soute
Cet homme qui avance
Coûte que coûte
J'erre. Je muse, me balade
Sur le corps de la planète
Je cours, trépigne, gambade
Me relève, me projette
Je suis le randonneur
Que la distance floute
Je connaîtrai l'ailleurs
D'ailleurs déjà j'y goûte
Tel l'homme qui avance
Coûte que coûte
4/07/2018
Iso bastier
jeudi 13 décembre 2018
mardi 4 décembre 2018
vendredi 30 novembre 2018
mardi 20 novembre 2018
Le passant
"Apparition parisienne"- Photo - Iso Bastier
Le passant
Il est loin l'air de la mer
Quand le zinc couvre mon âme
Exiguïté d'une armure de fer
Dans le flux continu de Paname
Le ciel casqué de toits gris
Semble plus court, moins éternel
Il traîne des nuages de soucis
Fume des joints industriels
Il est loin l'air doux et tiède
Des îles idéales où l'on s'échappe
Ici l'ennui est le seul remède
Avant de passer à la trappe
Des ruelles, des pavés, des trottoirs
Des places, des cours, des impasses
Et partout la même histoire
Vie et mort de celui qui passe
Iso Bastier
12/05/2018
jeudi 15 novembre 2018
mercredi 7 novembre 2018
vendredi 26 octobre 2018
Recycl'Art par Iso
J'ai décidé de recycler mes déchets d'atelier...
Les "œuvres" suivantes sont réalisées à partir de gobelets en carton usagés.
mardi 21 août 2018
mardi 14 août 2018
mardi 7 août 2018
lundi 30 juillet 2018
Les attentions
"Larmes"- Encre Indienne - Iso Bastier
Les attentions
Elle a des attentions
Que je remarque.
Le mot juste, le mot bon
La parole qui marque
Des conseils inutiles
Qui me font du bien
En ces jours difficiles
En ces jours de chagrin
Sa voix apaisante
Aux intonations étranges
Vibre si vivante
Que tout s’y mélange
Elle me surprend parfois
Elle me comprend souvent
En ces jours de grand froid
En ces jours malfaisants
De la délicatesse
Aux timbres de ses phrases
Qu'elle donne puis me laisse
Qu’elle dit avec emphase
Ces vaines complexités
Me rassurent pourtant
En ces jours sans clarté
En ces jours de néant
Elle a sous-entendu
Quelques silences
Immenses, impromptus
Quelques distances
Des instants de relâche
Où elle ne voit plus rien
En ces jours qui fâchent
En ces jours de dédain
Puis elle se ressaisit
Ne pas abandonner
Par pure courtoisie
Le sens de l’amitié
Elle s’inquiète un peu
Elle m’offre sa présence
En ces jours pluvieux
En ces jours d’errance
Elle me dit : je sais
Que tu portes ce poids
Moi aussi je le connais
C’est du n’importe quoi
Pense donc à autre chose
Force-toi un peu la main
En ces jours moroses
Ces jours sans lendemain
Elle soupçonne soudain
Un mensonge malvenu
La lueur qui s’éteint
À l’œil de l'ingénu
Elle l’ignore en substance
Et se tait un moment
Mimant l’indifférence
Un sourire déprimant
Puis soutire les vérités
Qui jouaient une esquive
En ces jours sans pitié
En ces jours de dérive
Elle me pardonne
Sans poser de question
La confiance se donne
Faisant des concessions
Elle vit sa vie à elle
Elle vit sa vie à moi
En ces jours infidèles
En ces jours sournois
Venant aussi aux heures
Où personne ne vient
Demain sera meilleur
Ailleurs sera demain
27/10/1994
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