jeudi 15 décembre 2022
jeudi 1 décembre 2022
lundi 21 novembre 2022
mardi 8 novembre 2022
Les femmes
Les femmes
Les femmes se débrouillent
Avec leurs époques.
Quand les lignes se brouillent
On envoie des pokes.
Du corset qui cisaille
Aux publicités pour Coke,
De la dentelle à la maille,
Les femmes ont mis un froc.
Vent d'émancipation, oui,
Pas une revanche carnassière...
Il faut œuvrer dans l'harmonie
Plutôt que de produire la guerre.
Les femmes qu'on chatouille
Rient avant de mordre
Puis elles font la tambouille
Que tout rentre dans l'ordre.
Des talons hauts aux bikinis
Le fantasme est l'arme des femmes.
De la mini au burkini,
La société s'enflamme.
Vent de l'agitation, pluie.
Qu'allons-nous pouvoir faire
De ce sexe qui nous défie
Et du sentiment de plaire ?
Les femmes ont la trouille
Leurs droits sont sous pression.
Plus que de jolies bouilles,
Leurs corps sont leurs maisons.
Des jarretelles au blue jeans,
L'art est de bien se vêtir.
De la fourrure à la suédine,
Seule l'âme ne peut pas mentir.
Vent debout contre vents et marées
Les femmes luttent pour s'assouvir.
Finies les dociles mariées,
Celles d'aujourd'hui savent courir.
Iso Bastier
30/07/2022
mercredi 26 octobre 2022
samedi 15 octobre 2022
mardi 20 septembre 2022
mardi 23 août 2022
Prière à Hécate
Prière à Hécate
Mère de la vie,
Déesse des carrefours,
Même la lune s'enfuit
Dans ton cœur fait d'amour.
Mère des voyageurs,
Déesse des éléments,
Même ceux qui meurent
Suivent ton doigt rassurant.
Mère de la magie
Et des lumières obscures,
Même l'animal crie
Ton nom dans la nature.
Tu es l'âme du monde,
Le corps de l'univers.
Ta sagesse nous inonde,
Ta voie s'inscrit sur Terre.
27/07/2021
lundi 25 juillet 2022
vendredi 24 juin 2022
mardi 15 février 2022
jeudi 10 février 2022
jeudi 27 janvier 2022
jeudi 20 janvier 2022
jeudi 13 janvier 2022
Cancer
Cancer
Messager du déclin,
D'aujourd'hui c'est la fin.
Fouine du désespoir,
Des adieux sans au revoir.
Maître des souffrances,
Des vieillards, de l'enfance,
Qui creuse au plus profond
Dans toutes les directions.
Ouvreur de la mort
Qui malgré nos efforts
Nous plonge dans les larmes,
Sans relâche, sans armes.
Pourriture vivante
Qui se nourrit le ventre
De notre pauvre sang,
Des sourires insouciants.
Il faut paraître heureux
Pour soutenir les yeux
De ceux que l'on aime
Qui semblent si blêmes.
Maîtriser le silence
Quand les mots s'élancent,
Ne hurler qu'en dedans.
Jouer à vivre comme avant.
Enfin embrasser la mort,
Ange du dernier instant,
La prendre à bras-le-corps
Et oublier le temps.
Iso Bastier
Janvier 1989