La fontaine
des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, de style Renaissance, est
l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot, sa décoration et ses sculptures sont de
Jean Goujon, elle a été réalisée en 1548 sous le règne du roi Henri II, elle
était destinée à célébrer l'entrée du roi dans Paris. Elle est située au cœur
de Paris sur l'actuelle place Joachim-du-Bellay dans le quartier des Halles
(1er arrondissement).
mercredi 31 décembre 2014
vendredi 19 décembre 2014
mercredi 3 décembre 2014
L'air marin
"Voyage" - Huile - [55 X 46] - Iso Bastier
L’air marin
J’ai largué les amarres,
Vu la terre s’éloigner,
Flotté dans la nuit noire
Aux reflets d’eau brisée.
J’ai évité les récifs,
Essuyé les tempêtes,
Subi le soleil incisif,
Prié pour que ça s’arrête.
J’ai voyagé en solitaire,
Apprivoisé la liberté,
Goûté aux aubes légères,
J’en ai tiré de la fierté.
J’ai pénétré l’horizon,
Reporté l’heure du retour,
Oublié l’ancre d’une maison,
J’en ai fait des détours !
J’ai bu l’air mélodieux,
Chanté avec les sirènes,
Croisé des courants odieux,
Touché des vagues amènes,
Jeté des bouteilles à la mer,
Sombré dans l’obscurité,
Disparu dans la lumière,
Vécu dans l’insécurité.
J’ai avalé des océans,
Suivi des songes d’étoile,
Fait des brasses de géant,
Hissé haut ma voile.
J’ai investi le ciel,
Caressé les oiseaux,
Transpiré eau et sel,
Salué les bateaux.
J’ai parlé au silence,
Dormi l’œil ouvert,
Parcouru la distance,
Echappé aux éclairs.
J’ai tenu la barre
Jusqu’au bout de l’exil
Jusqu’à en avoir marre
De la beauté des îles.
J’ai pleuré du Crystal,
Ri des torrents de pluie,
Guetté ma terre natale
Pour y achever ma vie.
Iso Bastier
15/11/14
mercredi 26 novembre 2014
La Passerelle Simone-de-Beauvoir
Sous le platelage , la partie centrale, rencontre de deux courbes, aménage un espace couvert partiellement, long de 65 m et large de 12 qui devait accueillir
expositions et animations temporaires...
expositions et animations temporaires...
jeudi 20 novembre 2014
jeudi 6 novembre 2014
Le quotidien
"Résurgence" - Huile - Iso Bastier
Le quotidien
Les idéalistes parlent d’avenir
Les désillusionnés du passé
On s’inquiète pour le devenir
On regrette les joies ressassées
Mais que fait-on du présent ?
Hier éveille les nostalgies
Demain est un bel argument
Que vaut le temps de la vie ?
Qu’on se retourne sans cesse
Qu’on accélère tête baissée
L’instant est pris de faiblesse
Se meurt notre actualité
On gâche à tout politiser
Dans d’immobiles discussions
Où aucun ne sait écouter
Autre chose que sa conviction
Alors l’existence se perd
Et la mort gagne du terrain
A force de paroles en l’air
On maltraite le quotidien
Iso Bastier
11/10/14mercredi 29 octobre 2014
jeudi 23 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
vendredi 10 octobre 2014
Bile Noire
Bile noire
A tout ce que tu n’auras pas lu
Ces mots que j’ai déversés
Parce que les dire je n’ai pas su
Ces émotions qui m’ont renversée
A tout ce que tu ne liras jamais
Mes prisons d’encre et de papier
Mes cellules tracées à la craie
Ce à quoi tu auras échappé...
Ma bile noire ne cesse de sécher
Sur les fils tendus de ma mémoire
Mes passions, mes peines, mes péchés,
Dérives d’une existence dérisoire
A tout ce que tu n’auras pas voulu lire
Nos temps morts comme tes sommeils
Nuées de nuits d’éveil perdues à écrire
Ces obscurités qui portent conseil
A toutes ces paroles déchirées
Remplissant le fond de ma poubelle
Ces feuilles blanches salies et froissées
A supposer que la vie est belle
Ce sang noir que j’ai fait couler
Sans même que tu t’en aperçoives
A toutes ces pensées qui m’ont saoulée
Sans même que tu les conçoives…
30/07/14
Iso Bastier
lundi 29 septembre 2014
mardi 23 septembre 2014
mardi 9 septembre 2014
vendredi 5 septembre 2014
L'Ogre
"Love story toward Venus" - Huile - [65 X 54] - Iso Bastier
L’Ogre
Le monstre
adorateur de lunes
Se terre
dans ton âme d’enfant
La peur
persiste telle la rancune
Jusque dans
ton corps devenu grand
Le dévoreur
d’étoiles filantes
Redoute l’assaut
cru du soleil
Les pénombres
sont plus vibrantes,
Ces ombres
nues aux joues vermeilles
La nuit ne
produit que des rêves
Que tu
jettes au fond d’une mare
Ce n’est que
lorsque le jour se lève
Que s’éveillent
les cauchemars
Les contes
se taisent au matin
Ils laissent
place à nos mensonges
Les aurores
sont comme les catins
Elles séduisent
puis elles s’allongent
Alors tu
crois en leurs amours
Aux corps de
bruits et de lumières
Que le soir te
vole à son tour
Ressuscitant l’ogre d’hier
Ressuscitant l’ogre d’hier
Iso Bastier
28/08/14
mercredi 27 août 2014
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