L’Ogre
Le monstre
adorateur de lunes
Se terre
dans ton âme d’enfant
La peur
persiste telle la rancune
Jusque dans
ton corps devenu grand
Le dévoreur
d’étoiles filantes
Redoute l’assaut
cru du soleil
Les pénombres
sont plus vibrantes,
Ces ombres
nues aux joues vermeilles
La nuit ne
produit que des rêves
Que tu
jettes au fond d’une mare
Ce n’est que
lorsque le jour se lève
Que s’éveillent
les cauchemars
Les contes
se taisent au matin
Ils laissent
place à nos mensonges
Les aurores
sont comme les catins
Elles séduisent
puis elles s’allongent
Alors tu
crois en leurs amours
Aux corps de
bruits et de lumières
Que le soir te
vole à son tour
Ressuscitant l’ogre d’hier
Ressuscitant l’ogre d’hier
Iso Bastier
28/08/14
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