Malheurs conjugaux
Tout homme a sa maîtresse,
Chaque maîtresse son homme.
Si cela vous étonne,
Je vous tendrai ma fesse !
Messieurs ne gâchons point,
Notre vie est si brève,
Avant qu’elle ne s’achève,
Nous brimer avec soin !
Et pour vous gente dame,
Si vous trompez sa femme,
Ô ! Comprenez son ennui,
Puisque lui la trompe aussi !
Ces malheurs conjugaux,
Me font rire très haut !
Quand depuis son placard,
L’amant n’est pas gaillard !
Alors le pauvre déçu
Par la femme, un jour finit,
Dans un bois et travesti,
Par jouer l’ange déchu !
Le mari reconverti,
En mini l’était aussi !
Et la pauvre Madame
N’était plus que des larmes.
Iso Bastier
10 1987
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire