"Forêt" - Huile - [46 X 33] - Iso Bastier
Le silence chante en moi
Le silence chante en moi
Quand du haut de la falaise
Mon cœur de vent, de glaise
S’ouvre et enfin se déploie
Son corps éthéré libre plane
Au-dessus des eaux chromées
Tel un étrange oiseau-deltaplane
Que le grand inconnu a aimanté
La distance vibre en moi
Quand du haut de mon malaise
Les pensées qui me déplaisent
S’échappent au large, se noient
Leurs ondes font des vagues
Où de beaux poissons argentés
Se dispersent et divaguent
Dansent en mouvement coulé
L’existence se joue de moi
Quand le sens n’est que foutaise
Que l’âme livrée à la fournaise
S’abandonne aux sourds émois
Les profondeurs sont infinies
Insondables et dangereuses
Elles rejoignent de vastes galaxies
Peuplées de créatures nébuleuses
7/07/14
Iso Bastier
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