jeudi 26 septembre 2024
jeudi 19 septembre 2024
jeudi 12 septembre 2024
jeudi 5 septembre 2024
jeudi 29 août 2024
Cyborg Avenue
Cyborg Avenue
Je propose qu’on progresse
L’oisiveté ça m’oppresse
Ce n’est pas que je te presse
Mais regarde : le jour régresse
Il fera bientôt nuit noire
Avancer n’est pas accessoire
Nous n’irons pas de mémoire
Vers de nouveaux territoires
Reprends un peu de courage
On ne fait rien sans la rage
D’aller combattre les orages
Qui attaquent nos paysages
L’histoire vaut la comptine
Quand machin fait à sa copine
Un enfant à demi machine
Pour que le futur domine
Il est temps que je confesse
La réalité de mes faiblesses
Tout va à une telle vitesse
L’homme bio, qui était-ce ?
J’ai pénétré l’aube virtuelle
Esseulé dans la citadelle
Entre l’art et l’artificiel
Entre la Terre et ce ciel
J’ai failli tout anéantir
Mais le Hasard sait prévenir
Il n’a pas besoin de mentir
Il ne sonne pas pour venir
Je propose qu’on progresse,
L’évolution n’a de cesse
Qu’on peaufine notre adresse
Avant que la lune ne s’affaisse
Avant que le soleil s’efface
Je pense qu’il faut faire face
Difficile de profiler la préface
Il y a toujours des volte-face
Voltigeurs de l’inconnu
Nous serons passés et venus
Il aura fallu l’homme nu
Pour construire Cyborg Avenue
Iso Bastier
26 08 08
jeudi 22 août 2024
jeudi 15 août 2024
jeudi 8 août 2024
jeudi 1 août 2024
L’arcane XIII
"Le fils de Nyx" - Poésie Graphique - Iso Bastier
L’arcane XIII
Je vais encore revenir
Depuis l’autre côté,
Voir là où l’on respire,
Où mon cœur est resté.
Je vais y parvenir.
J’ai déjà pris mon temps
Dans ce monde sans mire,
Sans passé, sans présent
Où un ciel gris-violet
Se peint sur nos esprits
Tel un immense volet
Qui nous coupe de la vie.
J’étais trop visionnaire.
A chacun sa vision.
La mienne est lunaire.
Elle était ma mission.
J’en ai compris le sens
Depuis j’aime la vie.
Mourir est une absence.
Quand on dort, on survit.
Du royaume des morts
Qui m’ont parfois touchée,
Qui m’ont offert leurs corps,
Qui souvent m’ont aimée,
J’ai découvert l’espoir
De n’être plus pressée.
Ils bercent ma mémoire,
Se glissent dans mes pensées.
Les morts pillent les âmes
Juste pour les marquer,
Pour y mettre une flamme
Et s’en faire des colliers.
Ils connaissent la transe,
Savent se faire comprendre.
Terribles quand ils dansent
Pour se faire surprendre.
Le premier arrivé
Envoie de ses nouvelles
Par peur d’être oublié,
Qu’on lui mette des ailes.
Je vais revenir
Depuis l’autre côté.
Il n’y a plus de désir,
On se sent ligoté.
Comme tout se ramifie
Dans le monde virtuel.
Attention à qui se fie
Aux serments artificiels.
Les dieux sont morts ici.
N’existent que les prophètes,
Ceux qui ont perdu l’esprit
En étant à la fête.
Des voleurs de karma
Et des voleurs de corps.
L’occasion fait la foi.
Ni lumière, ni or.
Certains se décomposent,
D’autres tiennent le choc.
Qui dit qu’on se repose
Quand le corps est en toc.
Je vais revenir
Mais je n’en reviens pas,
Ce ne fut pas un plaisir
D’être passée par là.
Iso Bastier
2/12/1999
mercredi 24 juillet 2024
vendredi 12 juillet 2024
jeudi 4 juillet 2024
jeudi 27 juin 2024
jeudi 20 juin 2024
D'en haut
D'en haut
Dire que j'avais oublié
Le goût de l'humain
La sensibilité
Qu'on trouve dans le vin
Et cette ivresse intense
Due à l'imprévisible
Lorsque l'on se devance
Qu'on se rend invisible
J'ai retrouvé un corps
Et le don inavouable
De m'en faire un décor
Une frontière inviolable
Mais toujours je regarde
Comme vu d'en haut
D'où je monte la garde
Malgré quelques défauts
Des approximations
Des failles dans la cuirasse
Des interrogations
Des détails dans la glace
Je me laisse approcher
Mais dès que l'on essaie
De trop m'apprivoiser
Je recule à regret
Ce quelque chose en moi
Me rappelle tout de même
Qu'un jour, il est une fois
J'ai pleuré pour qu'on m'aime
Et que tout m'a semblé
Là, prendre de la distance
Je me suis détachée
J'étais même en partance
J'ai regardé d'en haut
Tout paraissait bizarre
Tout est limpide et beau
À quoi sert le hasard ?
J'ai retrouvé l'humain
Et le goût du silence
Je travaille de mes mains
Pour oublier l'absence
Je vois venir les choses
Je les laisse venir
Parfois je m'interpose
Pour ne pas trop souffrir
J'apprends à accepter
Presque autant qu'à sourire
Pour me laisser aimer
Sans trop appartenir
7/10/98
jeudi 13 juin 2024
jeudi 6 juin 2024
mercredi 29 mai 2024
mercredi 22 mai 2024
mercredi 8 mai 2024
Démolition
"Le guetteur"- [40X50] - Acrylique - Iso Bastier
Démolition
La lampe noire
Fait un cercle froid
Sur le sol.
Deux fauteuils, une armoire,
Des meubles en bois,
Des verres à alcool,
Quelques plantes,
Un tapis égyptien,
Un radiateur.
Collections surprenantes,
Étrange papier peint,
Drôle d'odeur.
Il se réveille
Les cheveux en bataille,
Étonné.
Rien est pareil.
Tête d'épouvantail
Consterné.
Encore une nuit passée
Il ne sait où
Ni comment.
Mobilier insolite,
Masque Papou
Et fumée d'encens.
Il déambule un peu
Au hasard des pièces :
Personne.
Une cheminée sans feu,
Une tache de Xérès.
On sonne...
Il va pour ouvrir,
Le loquet est fermé.
Il cherche
Un trousseau, une clé,
Il ne trouve pas.
Dehors on s'évertue...
La sonnerie crie !
L'angoisse le mord
Puis le silence.
On s'éloigne...
Il hurle !
On ne l'entend pas.
Il court à la fenêtre
Qui semble condamnée,
S'arrache les doigts
Aux crochets des volets.
En vain.
Il se calme,
Glisse un œil vers une fente :
Un terrain vague.
Il se retourne,
L'appartement est vide,
Plus un meuble
Qu'une pancarte clouée :
"Démolition".
Iso Bastier
11/07/1992
mercredi 1 mai 2024
vendredi 19 avril 2024
jeudi 18 avril 2024
jeudi 11 avril 2024
jeudi 4 avril 2024
Vibrations
"Chao ab Ordo" - Acrylique - [40X50] - Iso Bastier
Vibrations
J'écris pour me taire
Devant tout ce chaos
J'en veux, je persévère
À la recherche des mots
Ceux de l'exil, ceux de la vie
Un pour chaque étape
La joie, la colère, le répit
Pour une phrase qui frappe
Trop de bruits de violence
L'agression, l'invasion
Trop peu de tolérance
Beaucoup trop de passions
Si peu de mots justes
Dans ce manège à vent
Sans cesse je me rajuste
Je parle avec des gants
Sans avoir la certitude
D'être bien entendue
Que comprendre est rude !
Que de malentendus !
Alors que la fourmilière
Se nourrit du soleil
Qu'elle s'accroche à la terre
Espère en ses merveilles
Elle s'éclate en pensées
Elle instaure une hiérarchie
Où l'humain est dépassé
Où l'humain est l'ennemi
Comment comprendre
Nos fragments de mémoire ?
On ne cesse d'apprendre
Quand on souhaite vouloir
À chacun sa lumière
Et ses chemins intimes
À chacun ses mystères
Ses racines et ses cimes
Prendre de la hauteur
Pour nous connecter
Rechercher le meilleur
Juste avant d'y rester
Seule l'âme se prête
Aux sensibles vibrations
Si l'art était d'être
L'Art serait création
Iso Bastier
26/10/1999
jeudi 28 mars 2024
jeudi 21 mars 2024
jeudi 14 mars 2024
Fais péter
Fais péter
Serrage de mains
Cirage de pompes
On se voit demain
Dis, qui tu trompes ?
Serrage des freins
Dans le cirage
Tu fuis, tu feins,
Traverses les nuages
Serrage des joints
Cirage des ménages
Les méninges à point
Mise de l’amour en cage
Serrage de pognes
Noir de cirage
Ton cœur qui cogne
Parfois fait rage
Serrer les poings
Cirer les meubles
Être mis au coin
Dans un immeuble
Péter les plombs
Plomber l’ambiance
Se remettre d’aplomb
Avant la sentence
Péter la forme
Se gondoler
N’est pas conforme
Fait rigoler
Alors fais péter
Car je n’aime pas
Me répéter
N’y reviens pas
Iso Bastier
23/11/12
jeudi 7 mars 2024
jeudi 29 février 2024
jeudi 22 février 2024
Inscription à :
Articles (Atom)