jeudi 28 décembre 2017

Deker


"Deker" - [40 X 50] - Encre - Iso Bastier

jeudi 21 décembre 2017

Académie Nationale de Musique


jeudi 14 décembre 2017

Lulu

"Rue des ramendeuses" -  Acrylique - [40 X 40] - Iso Bastier



LULU

Je retourne dès que je le veux
Dans la maison aux volets bleus
Construite sur la côte sauvage.
J’y vais en rêve comme à la nage.

Je replonge dans tes yeux doux
Perdus dans la lande, ce regard flou,
Masque aux expressions tendres,
Ce regard qui sait entendre.

Je longe le mur en pierres du pays.
Tu portes ton vieux tablier gris.
Nous progressons vers l’océan
Cherchant à goûter le sens du vent.

Rien ne peut arriver, qu’en hâte,
Au loin, des bateaux en régate.
Le ciel bleu est serein, le tableau
Ne prend pas encore l’eau.

Du Port Maria on aperçoit Belle-Île.
Clignotent les lueurs de la ville
Entre les mailles d’un filet de pêche.
Les phares lancent des flèches.

Je m’en retourne sans dire adieu.
Je reviens ici quand je veux.
Me suffit de penser à toi, aux étoiles
Et je vis à nouveau ce temps idéal.



03/05/05

jeudi 7 décembre 2017

Collier Stalactite


jeudi 30 novembre 2017

Pharmacie


"Pharmacie" - Encre - [40X50] - Iso Bastier

jeudi 23 novembre 2017

Des Nouvelles de la Tour Eiffel




jeudi 16 novembre 2017

Motus


"Nénuphar" - Huile - [24 X 19] - Iso Bastier



Motus



Mes violons sont plus slaves que toi
Ils pleurent lorsqu’ils n’aboient pas
Ils se répandent alors détends-toi
N’écoute que ton cœur qui bat

Motus vaut mieux qu’un mot de trop
Fleur de lotus pousse dans l’eau
L’argus c’est plus pour les autos
Largué le gus c’est trop d’argot

Ma chanson a perdu sa voix
Gorge enrouée à cause du chat
Qui se coince entre mes parois
Mon silence en dit long sur ça

Motus vaut mieux que la moto
Malus sur l’autoroute en solo
Mordicus j’ai mordu le panneau
Le lapsus finit à l’hosto

J’ai perdu l’air et le refrain
Mais si j’avais freiné enfin !
Tout ça pour avoir rongé mon frein…
Le faux n’est pas loin de la fin

Motus vaut mieux que les gros mots
Fleur de lotus pousse dans l’eau
L’asparagus a la coupe afro
L’aspartam où les kilos en trop

L’inspiration vient du mélo
L’aspirateur et son trémolo
Le jour de ceux qui se lèvent tôt
La nuit des mères du ghetto

Alligator, aligato
Ali Baba l’a dans le dos
On l’a mangé à la Marengo
Lui reste la peau sur les os

Motus quant à la météo
Les fleurs fanées sont dans le pot
Des météores, du rodéo
Du dernier jour où il fait beau



Iso Bastier
23/08/2008








jeudi 9 novembre 2017

Collier à Pompon Bleu


jeudi 2 novembre 2017

Rectangle Bleu


"Rectangle Bleu" - Encre - [40X50] - Iso Bastier

jeudi 26 octobre 2017

Le Prieuré Saint-Martin-des-Champs




























































jeudi 19 octobre 2017

L’arcane XIII

"Le fils de Nyx" - Poésie Graphique - Iso Bastier



L’arcane XIII


Je vais encore revenir
Depuis l’autre côté,
Voir là où l’on respire,
Où mon cœur est resté.

Je vais y parvenir.
J’ai déjà pris mon temps
Dans ce monde sans mire,
Sans passé, sans présent

Où un ciel gris-violet
Se peint sur nos esprits
Tel un immense volet
Qui nous coupe de la vie.

J’étais trop visionnaire.
A chacun sa vision.
La mienne est lunaire.
Elle était ma mission.

J’en ai compris le sens
Depuis j’aime la vie.
Mourir est une absence.
Quand on dort, on survit.

Du royaume des morts
Qui m’ont parfois touchée,
Qui m’ont offert leurs corps,
Qui souvent m’ont aimée,

J’ai découvert l’espoir
De n’être plus pressée.
Ils bercent ma mémoire,
Se glissent dans mes pensées.

Les morts pillent les âmes
Juste pour les marquer,
Pour y mettre une flamme
Et s’en faire des colliers.

Ils connaissent la transe,
Savent se faire comprendre.
Terribles quand ils dansent
Pour se faire surprendre.

Le premier arrivé
Envoie de ses nouvelles
Par peur d’être oublié,
Qu’on lui mette des ailes.

Je vais revenir
Depuis l’autre côté.
Il n’y a plus de désir,
On se sent ligoté.

Comme tout se ramifie
Dans le monde virtuel.
Attention à qui se fie
Aux serments artificiels.

Les dieux sont morts ici.
N’existent que les prophètes,
Ceux qui ont perdu l’esprit
En étant à la fête.

Des voleurs de karma
Et des voleurs de corps.
L’occasion fait la foi.
Ni lumière, ni or.

Certains se décomposent,
D’autres tiennent le choc.
Qui dit qu’on se repose
Quand le corps est en toc.

Je vais revenir
Mais je n’en reviens pas,
Ce ne fut pas un plaisir
D’être passée par là.




Iso Bastier
2/12/1999









jeudi 12 octobre 2017

MULTI RANGS










jeudi 5 octobre 2017

Géométrie du Quotidien






jeudi 28 septembre 2017

Bulles


"Bulles" - Encre - [40 X 50] -- Iso Bastier