jeudi 29 décembre 2016

tv



TV

Comment tes idées-comètes
Commentent-elles mes confidences 
De l’émission où elles émettent
A la télévision des indécences ?

Montre-moi ton Q.I. que je vois ton Q
Après t’avoir mis le point sur le I
Je reste encore convaincu
Par tes arguments les plus jolis.

Allume le feu dans mon poste
Mon quotidien est calciné.
Il est temps que je riposte
Pour ne pas m’enraciner.

La réalité gît dans la boîte
Je vis ce parfait artifice
Depuis ma pièce étroite
Où le jour n’est qu’un maléfice.

Subjugué par tes paillettes
J’apprends tes chorégraphies
Je ne parle pas : je répète
Je ne vois pas : je photographie.

Tes publicités me possèdent
Tu me règles telle une horloge
Des journaux télévisés qui m’obsèdent
Aux nuits du Loft où je loge.

Les beaux sourires-dentifrice,
Les actus et les documentaires,
Les seins neufs de l’animatrice,
Les séries, les spots, le transfère.

Les jeux, les millions, les voyages,
Les cartes postales du bonheur,
Projection de fabuleux mirages
Qui mettent du baume au cœur.

La musique, le flot des images…
L’aquarium-télé se remplit
De couleurs et de personnages
Qui ramènent faussement la vie.

Parer à la solitude. Faire face
A l’écran comme aux habitudes.
Contempler sa propre carapace
Dans l’intimité qu’autres dénudent.

TV – Télé – Télévision
L’art sacré du voyeurisme
Me fait changer d’opinions,
D’émotions, d’absolutisme.

Mon nouveau dieu m’immerge
Dans les contrariétés du monde,
Cette opacité qui m’héberge
Quand mon regard fuit les secondes.


Iso Bastier
3/09/07










jeudi 22 décembre 2016

Exposition Place Vendôme






















jeudi 15 décembre 2016

Sunset Boats


"Sunset Boats" - Pastel gras - Iso Bastier

jeudi 8 décembre 2016

Collier Rasta


jeudi 1 décembre 2016

Le voyage amer


"Qui se ressemble" - Huile - [55 X 46] - Iso Bastier



Le voyage amer

Part en voyage ton cœur meurtri,
Endeuillé d’une partie de ton être,
Il bat désormais en horloge trahie
Par l’intemporalité qu’il voit naître.

En t’éloignant tu te rapproches
De l’angoisse que tu fuyais,
Elle fait partie de tes proches,
Même la distance, rien n’y fait.

Tu es obnubilé par une absence,
Une mère, une femme, une douceur,
Tu en oublies ta propre présence,
Hanté par ton espoir de bonheur.

Tu échappes à toi-même…
Tu dérapes. Tu te laisses aller
Mais pas comme on se promène,
Plutôt une amnésique volonté.

L’envie de tout larguer d’un coup,
Tout ce qui te pèse et t’écrase.
Tu préfèrerais vivre debout
Tandis que la société t’envase.

Tu pars comme pour te quitter.
Te dépasser, te surpasser peut-être,
Jusqu’à pouvoir te réinviter
Respectueusement dans ton être.

Sur la lame tu te blesses,
Le tranchant de ta réalité
Est une cruelle caresse
Moins velours qu’aiguisée.

Dans ce reflet d’acier amer
De tes pensées en errante folie,
Tes yeux vagabondent et repèrent
Un visage, une silhouette durcie.

Cette femme étrange que tu vois,
Qui t’émeut parfois aux larmes,
Elle pourrait, cette femme, être moi
Or tu ne fais que sortir tes armes.

Une douleur, un pincement affreux
Qui te lancine, qui te relance,
Cette envie d’avancer à deux,
Ton orgueil en fait une souffrance.

Tu veux tant te prouver
Que tu ne construis que tout seul,
Tu ne partages pas ton intimité,
Si ce n’est avec tes épagneuls.

Tu débordes d’amour martyrisé
Depuis cette idéale abstraction
Qu’enfant tu t’étais imaginée.
Tu te prives d’une nouvelle vision.

Tu te projettes au hasard des rencontres
Sur les corps les plus réjouissants.
Sur ces sourires qui se montrent
Peu à peu plutôt inquiétants.

Tu redoutes le doute, crains les recoins.
Un rien te déroute, un rien de paranoïa.
Tu continues de t’exalter néanmoins
Ne négligeant aucun débat, aucun ébat.

Ta complexe intelligence t’éprouve.
Le couple n’est pas qu’une dualité,
C’est l’autre en toi que tu approuves
Jusqu’à parvenir à l’aimer.

Que de chemins à parcourir
A ton cœur blessé et parti
Très loin pour se redécouvrir 
Aux confins de la belle Asie !

Plus tu t’éloignes, plus tu t’approches
De ce qui te manque vraiment :
Autre chose que des reproches,
Un soutien fort qui te fasse grand.



Iso Bastier
8/09/07







jeudi 24 novembre 2016

Butinage






jeudi 17 novembre 2016

Sous les Ponts de Paris










jeudi 10 novembre 2016

Carpe


"Carpe" - Aquarelle - Iso Bastier

jeudi 3 novembre 2016

Collier Nocturne


jeudi 27 octobre 2016

Ecriture nocturne


"Funambule" - Pastel Gras - Iso Bastier



Ecriture nocturne


Puiser au fond de ses veines
L’encre qui éveille les récits
Pour que la nuit ne soit pas vaine
Couchée sur les toits de Paris

Flirter avec cette aura légère,
Douce, à la tonalité orangée
Que les réverbères suggèrent
Aux dormeurs sans les déranger

Etre mystérieusement invisible
Blotti dans des replis d’obscurité
Qu’une bougie rend accessible
Dévoilant une autre réalité

Ecrire pour ne pas faire de bruit
Lorsque le flot se perd
Que les écrans sont alanguis
En veille pour les endormis

Dansent graciles les ombres
Sur les murs épris de silence
Valses enivrantes, tangos sombres
Entrechats et révérences

Le temps coule telle une rivière
Eau calme, luisance ronronnante
Roulement d’éclats de lumière
Humidité environnante

Solitude joyeuse et sereine
Se déversant sur le papier
Afin que l’histoire nous entraîne
Sur l’onde des rêves éveillés

Se libérer des codes obséquieux
Parcourir les lignes jetées en mer
Les mots, les phrases, les aveux
Biles noires, le feu des chimères

S’offrir aux pages vides d’un cahier
Pour combler sa peur du néant
Plonger dans le blanc, se réfugier
Se répandre en le remplissant

Tandis que des soupirs de sommeil
Volent dans les plumes des oiseaux
En voler une au nom du soleil
Ecrire avant qu’il soit trop tôt

Le monde n’est pas qu’aux lève-tôt
Mais à l’esprit qui ne dort jamais.
Penser à la vie qui reprendra bientôt
Juste avant de refermer le carnet

Respirer l’ambiance salutaire
Fermer les yeux avant le jour
Qu’aucun ne parvient à faire taire
Quand il s’immisce sur les faubourgs



Iso Bastier
4/10/07







jeudi 20 octobre 2016

Blanc à poids noirs


jeudi 13 octobre 2016

Eté


"Eté" - Aquarelle - Iso Bastier

jeudi 6 octobre 2016

Sous les Ponts de Paris










jeudi 29 septembre 2016

Collier Graphique


jeudi 22 septembre 2016

Sait-on pourquoi ?


"Alien soul" - Huile - [55 X 38] - ISO Bastier



Sait-on pourquoi ?

Sait-on jamais lorsqu’on revient ?
La route est longue et périlleuse
Personne ne maîtrise son destin
L’époque n’est guère chaleureuse.

La fourberie de l’insécurité
L’urbanisme contre la planète
Des humains froids, robotisés,
Des machines smart et coquettes,

Des enfants cernés et tristes,
Des adolescents abandonnés
Aux influences destructrices
D’adultes inquiets et pressés.

Les souffrances du passé,
Les angoisses du moment.
L’avenir ? Comment y songer ?
Pas même en rêvant.

Consomme pour être consommé.
Achète. Vends-toi et oublie.
La flamme fait se consumer
Puis souffler ses bougies.

Sait-on pourquoi l’on part ?
Pourquoi le chemin se trace
Dès que l’on naît quelquepart,
Là, dans tout cet espace ?

L’arôme piquant de l’horizon
Tendu telle une flèche,
Donne l’espoir d’une moisson.
Assez des récoltes sèches !

En quête de nouvelles contrées,
Enquête sur les têtes et les crêtes,
Conquête des cœurs rencontrés
Pour trouver son âme secrète.

Courir pour se rattraper.
Se presser pour perdre son temps.
Nous ne cessons d’évoluer
De renaissances en néants.




Iso Bastier
18/03/03







jeudi 15 septembre 2016

Papillon de Nuit


jeudi 8 septembre 2016

Feuilles


"Feuilles" - Aquarelle - Iso Bastier

jeudi 1 septembre 2016

Drôles de Panneaux à Paris-Plage












jeudi 25 août 2016

Collier Candies


jeudi 18 août 2016

Dans le vent

"Explosion" - Huile - [46 X 38] -  Iso Bastier



Dans le vent


Le vent souffle encore plus fort
Qu’un souvenir de typhon tropical
Quand respirer demande un effort
Que le danger transforme le banal.

Un vent colérique, cheveux rebelles,
Les cocotiers plient, se déracinent.
L’attaque de cette eau torrentielle
Noie le décor, l’horizon s’incline.

Une nuit violacée sévit en plein jour,
Un mur de violence s’élève de la mer,
Des alarmes, des cris, des gens qui courent,
Des tornades après l’heure des éclairs.

Survivrons – nous au cataclysme ?
Quelle catastrophe ! Catapultés
Que nous sommes en apocalypse,
Nous perdons de nos facultés.

Toutes ces pensées contre nature
Nées de la gloire d’un dieu de papier
Nous font frôler l’instant de la rupture,
Même la terre espère nous congédier.

Nous nourrissons nos injustices
Comme pour mieux les apprivoiser.
Qu’importe de vivre une ère factice,
Nos passés continuent de pavoiser.

C’est l’errance de l’ours blanc
Sur d’infimes cailloux de glace,
Ce qu’on appelle le réchauffement,
Les espèces que l’humain menace.

Toutes ces îles qui disparaissent,
Ces exodes forcés, cet abandon,
La désolation future que l’on laisse
A ne filer que de la déraison.

La pelote d’énigmes dans nos têtes
Tricote ou tisse ce triste ouvrage.
Le culte de l’argent est une défaite,
Un piège, un gouffre, un marécage.

Au lieu de nous adapter au mieux,
Nous faisons le choix de saborder.
Sans comprendre quels sont les enjeux,
Nous jouons à métamorphoser.

Où mène le Graal technologique ?
Est –ce l’immortalité ou la chute ?
Que faisons – nous de la bioéthique ?
Et quels sont nos parachutes ?

Je parle des piles électriques,
De ceux qui fournissent le courant
Que les politiques alambiquent
Pour se sentir portés par le vent.


Iso Bastier
5 11 2007




jeudi 11 août 2016

Phraya à la Fenêtre


jeudi 4 août 2016

Pubet's Bird


"Pubet's Bird" - Water Colours - Iso Bastier

jeudi 28 juillet 2016

La Grande Roue