samedi 3 juillet 2010

La Crise


La Crise

Sous l’emprise de la crise
Les humeurs s’électrisent
Les ménages dégrisent
Quand les rêves se brisent.
La politique est incomprise
Tant son mépris scandalise
Ceux-là qu’elle dévalise.
Une fois la vérité admise
On y laisse sa chemise,
L’argent nous tyrannise,
Nos nations agonisent.
On nous utilise, subtilise
Ce qu’on économise, remise
Par le biais de l’entreprise,
Cela à maintes reprises.
Parce que l’on idéalise
Ce bien qui ‘nous civilise’…
Nos consciences s’enlisent,
Nos pensées sont soumises.
Plus l’on vise et se mobilise
Pour que l’avenir suffise,
Nous tranquillise, réalise
Ce que nos passés prédisent,
Plus les mots se contredisent,
Les menteurs emparadisent,
En profitent, prophétisent.
Le profit est une hantise,
Une sale habitude prise.
En prison, on dramatise,
La convoitise nous courtise,
Nous attise, nous fanatise,
On pactise avec la traîtrise
Au nom de la devise…
On nous divise, désolidarise,
Sous couvert qu’elle sécurise,
Qu’importe qu’elle nuise !
L’important est qu’on produise,
Qu’on généralise et reproduise
D’une manière nette et concise
Ce que les banques centralisent :
Ce pourquoi on nous vampirise.


Iso Bastier
8 06 10

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Que veux -tu que je te dise
la poésie, tu maitrise,
tes mots me déstabilisent
mais aussi me stabilisent
quelques mots suffisent
pour exprimer nos hantises